KIRAVI ME RAVIT!
Le personnage souriant de cette affiche vintage se détend contre une grande bouteille de vin Kiravi, comme on peut le dire avec son grand verre. Il affirme que le vin «me ravit». Cette marque particulière était une table populaire dans le vin en France dans les années 50 et 60. Jean Colin, l'artiste, a étudié à la prestigieuse Académie des Beaux-Arts de Paris et créé des affiches de propagande
Détails du produit
Fiche technique
- Année
- 1955
- Hauteur
- 149
- Largeur
- 98
- Pays
- Francia - France
- Editeur
- Griseaud
- Conservation
- B+
- Impression
- Lithographie
- Support
- Entoilé
- Auteur
- COLIN Jean (Bruxelles 1881 - Bruxelles 1961 )
La description
Kiravi, une marque de jaja, de gros rouge qui tache, un vin du peuple en litron étoilé, une marque disparue comme le souligne le site de la SVF, qui en assume courageusement l'héritage " si les vins Kiravi ou Margnat, les plus grands de l'époque, appartiennent au passé... ", une marque brocardée, il suffit pour s'en persuader d'aller sur google et l'on y récolte un florilège impressionnant. Même les jeunes bloggeurs s'y réfèrent pour vanner, chambrer lorsqu'ils chatent. Sur un site consacré aux expressions populaires, un internaute, pour illustrer l'une d'elle bien connue " donner de la confiture à un cochon ", écrit : " il est inutile d'offrir une bouteille de Pommard 59 a celui qui n'apprécie pas le vin, un bon litron de Kiravi ou de Préfontaines suffira". Bref, dans l'imaginaire du grand public, ce vin, qui à sa grande époque était un assemblage de vins d'Oranie et de ceux du Languedoc, un produit naturel, non chaptalisé, en clair un vin de table, est synonyme de bidouille, de vacherie à l'état pur.
N'en déplaise aux pourfendeurs du vin de table, et sans nier bien sûr qu'à la fin de leurs vies, Kiravi et d'autres marques, sous l'effet du coupage économique, de la bataille sur les prix, soient devenues des réceptacles de produits inadaptés, mal fait et souvent d'une piètre qualité, ils réécrivent l'histoire. Ce vin là fait parti de notre histoire, il est le marqueur d'une époque, et le réduire à une vile boisson c'est céder à la tendance du temps qui est de tout expliquer à l'aune de nos certitudes du moment.
CLASSEMENT DES AFFICHES SELON LEUR CONSERVATION (en gras celui correspondant à cette affiche):
A+ Parfait état de conservation, très rare trouver un exemplaire dans cet état impeccable.
A Une affiche dans un très bon état de conservation. Il peut présenter une déchirure inestimable et il ne présente pas manque de papier dans les marges. Les couleurs sont fraîches et des taches ne se peuvent pas apprécier.
A- Elle peut présenter une marque légère de pli, de déchirure ou un petit manque de papier dans les marges. S'il présente une restauration, elle est réalisée avec succès.
B+ L’affiche peut être restauré. Les défauts sont légèrement appréciés.
B Une affiche dans un bon état de conservation. Il présente des déchirures, quelques taches et quelques manques de papier, en n'affectant jamais à l'aire cruciale du design. Les couleurs sont fraîches et l’affiche a une apparence générale très bonne.
B- L’affiche est restaurée, on apprécie quelques défauts et une légère perte de couleur dans les marques de pli.
C+ Les restaurations sont visibles.
C Une affiche dans un état de conservation régulier. Il présente des déchirures, des taches, des marques de pli et même des manques du papier qu'il peut partiellement toucher à l'aire cruciale du design, les couleurs peuvent être un peu pâles et l’affiche a une apparence régulière plutôt que bonne.
C- Demande restauration.