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MANTEAU DE FOURRURE DE MAX-A. LEROY. CHARLES LOUPOT.  GAZETTE DU BON TON

MANTEAU DE FOURRURE DE MAX-A. LEROY. CHARLES LOUPOT. GAZETTE DU BON TON

100,00 €
TTC

Nº 1 DE LA GAZETTE DU BON TON - PLANCHE 7. 1924-1925

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne. 

Charles Loupot, dont la carrière s’étend de 1916 jusqu’en 1960, reste dans l’histoire de l’affiche comme un des créateurs majeurs de la période de l’entre-deux-guerres, aux côtés de Cassandre, Jean Carlu et Paul Colin

Détails du produit

PCH-59

Fiche technique

Année
1924-1925
Hauteur
24,5
Largeur
19
Pays
Francia - France
Ville
Editeur
Gazette du Bon Ton
Conservation
A
Impression
Lithographie coloriée
Technique
Pochoir
Auteur
LOUPOT, Charles

La description

Charles Loupot, né à Nice (Alpes-Maritimes) le 20 juillet 1892 et mort aux Arcs-sur-Argens (Var) le 18 octobre 1962 (à 70 ans) est un affichiste et graphiste français.

Charles Loupot, dont la carrière s’étend de 1916 jusqu’en 1960, reste dans l’histoire de l’affiche comme un des créateurs majeurs de la période de l’entre-deux-guerres, aux côtés de Cassandre, Jean Carlu et Paul Colin. Il a résidé principalement à Paris, possédait une maison de campagne à Chevroches, dans la Nièvre, et des propriétés aux Arcs-sur-Argens.
De 1907 à 1910, il vit avec ses parents à Lausanne1, en Suisse. Élève de l’école des beaux-arts de Lyon de 1911 à 1913, il participe à la Première Guerre mondiale. Charles est blessé en 1914. Réformé, il rejoint ensuite Genève, puis revient s'installer à Lausanne en 1917. S'ouvre alors pour lui, jusqu'en 1923, la période suisse. Dans ce pays, il délaisse la peinture et dessine plus de 60 projets d'affiches pour des imprimeurs suisses qui lui enseignent les contraintes et les ressources de la pierre lithographique.
Il revient en France en 1923. Remarqué par les imprimeurs français Devambez2, il crée une série impressionnante d'affiches, notamment pour les voitures Voisin3, les meubles des Galeries Barbès, Peugeot, le thé Twining, Ocap, les peintures Valentine, des produits désormais manufacturés en série. Il s'installe en 1931 dans un atelier à Montmartre. Il crée notamment les affiches La glace Sécurit en 1931, Dop en 1935, Ambre solaire en 1936, Coty en 1938.
À partir de 1937, Loupot travaille pour la marque d'apéritif St Raphaël Quinquina, dont il modifie progressivement l'identité visuelle.
Pendant l'Occupation, Loupot réside dans sa maison de Chevroches où il pratique surtout la peinture. La publicité pour les alcools ayant été interdite par le régime de Vichy, son travail pour St Raphaël s’arrête, pour reprendre après la guerre. La publicité pour les alcools étant autorisée en 1950, St Raphaël se fait à nouveau connaître. La publicité que Loupot élabore pour cette marque est diffusée sur de très nombreux produits dérivés ; elle est reproduite sur de multiples supports, notamment des murs peints. En 1950 est créée à Paris l'agence de publicité "Les Arcs", dont Loupot est le directeur artistique. Loupot travaille aussi pour les vins Nicolas et réalise les affiches pour Lion Noir en 1949, Vichy Célestins en 1953, la Foire provençale de l'olive à Draguignan en 1954, Route et ville en 1957, avant de concevoir le logo de l'Air Liquide.
Les parents de Loupot avaient acquis dans les années 1920 une propriété aux Arcs-sur-Argens dans le Var. Il fait régulièrement des séjours dans cette ville où il s'installe dans ses dernières années. Lorsque la commune décide de restaurer le vieux quartier du Parage, il convainc la municipalité de définir un cahier des charges rigoureux afin que les travaux soient faits de manière harmonieuse. Il joue de sa notoriété pour trouver les premiers acquéreurs, des Parisiens très en vue.

Après sa disparition, le Club français de la médaille fait frapper en 1973 une médaille à son effigie, réalisée par Marcel Jacno. Une biographie, par Christophe Zagrodzki, est publiée en 19984. FR3 Bourgogne coproduit en 2000 un film de Jacques Tréfouël, Charles Loupot ou la naissance de l'affiche moderne. Le musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland de Clamecy (Nièvre), proche de Chevroches, consacre à Loupot une salle d'exposition permanente. Les communes des Arcs-sur-Argens, de Clamecy et d’Échirolles donnent le nom de Charles Loupot à une de leurs voies.