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SUR LA TERRASSE.  ROGER CHASTEL. GAZETTE DU BON TON

SUR LA TERRASSE. ROGER CHASTEL. GAZETTE DU BON TON

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Nº 5 GAZETTE DU BON TON. PLANCHE 36. 1924-1924

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne.

Détails du produit

PCH-62

Fiche technique

Année
1924
Hauteur
24,5
Largeur
19
Pays
Francia
Editeur
Gazette du Bon Ton
Conservation
A
Impression
Lithographie coloriée
Technique
Pochoir
Auteur
CHASTEL, Roger

La description

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne. C'était le magazine de mode de l'époque. Les artistes étaient constamment en compétition pour illustrer les dernières tendances de la mode parisienne. Comme l'attestent ces lithographies pochoirs, le style et la féminité emblématique de ces illustrations ont fait que les articles présentés devenaient incontournables.

Cette lithographie pochoir - créé lorsque des couches individuelles de couleurs sont ajoutées à la main à une lithographie à l'aide d'un pochoir.

Roger Chastel (Roger, Édouard Henri Chastel), né le 25 mars 1897 à Paris et mort le 12 juillet 1981 à Saint-Germain-en-Laye1, est un peintre français de l'École de Paris dont l'œuvre s'inscrit à la limite de la non figuration.
Le père du peintre, Édouard Chastel, né à Paris, d'origines auvergnate et poitevine du côté paternel, brésilienne du côté maternel2, est banquier et collectionneur3. Sa mère (Marthe Marchand) est née en Auvergne. Premier enfant d'une famille qui en comptera cinq4. Roger Chastel naît au 32 Boulevard Haussmann dans le 9e mais ses parents vont quelques mois plus tard habiter un hôtel particulier à Neuilly-sur-Seine puis rue Desbordes-Valmore vers 19055. Roger Chastel passe ses vacances avec ses deux frères et ses deux sœurs dans un village d'Auvergne, berceau de la famille, où il dessine animaux, paysages et portraits6, ou à Benerville, près de Deauville où ses parents possèdent une maison, la villa Timgad7. Avec son frère Jean il se rend fréquemment au Louvre et, dos au tableau, ils s'appliquent à le reproduire de mémoire8. Dès quinze ans Roger Chastel exprime sa décision d'être peintre9.
Tout en continuant sa scolarité (collège Gerson en 1906, Lycée Sainte-Croix, Lycée Carnot et Lycée Janson-de-Sailly)10, Roger Chastel dessine au Jardin d'acclimatation. Renonçant au baccalauréat, il s'inscrit en 1912 au cours de dessin de l'Académie Julian10 où il se lie avec le peintre Jean Subervie11, prépare le concours d'entrée à l'École des Beaux-Arts et y fréquente en 1914 l'atelier Fernand Cormon qu'il quitte rapidement pour retourner à l'Académie Julian dans l'atelier de Jean-Paul Laurens10. Il dessine simultanément au Louvre. Effectuant son service militaire en 1915, ajourné en août10, il est mobilisé en 1916 dans l'artillerie légère10, dresse des chevaux canadiens6 à Caen, est affecté sur le front de Somme, le chemin des Dames, évacué de Verdun et versé dans le service auxiliaire à Vernon, à la réquisition des chevaux6.

1919-1944
Démobilisé en 1919, Roger Chastel s'inscrit à l'Académie Ranson (Montparnasse), suit le peintre argentin Araujo lorsque celui-ci fonde sa propre académie rue Bréa10. Ayant loué un appartement-atelier rue d'Assas, en face de l'entrée du jardin du Luxembourg12, pour subsister il dessine pour Comœdia, La Rampe où il illustre une complainte de Francis Carco, fait des caricatures pour l'hebdomadaire politique L'Europe nouvelle et des dessins satiriques pour La Gazette du Bon Ton10. En 1920 il part rejoindre durant quelques mois son frère Jean à Berlin où il travaille pour différents magazines et crée des costumes pour des revues à grand spectacle10. Rentré à Paris, il réalise en 1920 à Benerville, encouragé par le dessinateur Sem qui l'a regardé dessiner13 deux albums satiriques sur les habitués du casino de Deauville, Le Trust des Perles et, en collaboration avec Pierre Mourgue, Eh bien, dansez maintenant !

Roger Chastel participe à des expositions de groupe, à partir de 1923 au salon d'automne10 puis au Salon des Tuileries. Il rencontre en 1925 au Bal Nègre Suzanne Fromont, mariée et mère de deux petites filles (Christiane et Mytil), qu'il épousera en 193114. Après avoir illustré en 1926 les programmes des Ballets suédois présentés par Jacques Hébertot et des reportages de Marcel Astruc sur les quartiers pittoresques de Paris (Les Halles, La Villette, les Six jours dans l'hebdomadaire Vu, dirigé par Lucien Vogel, il décide de se consacrer exclusivement à la peinture.

Continuant d'exposer dans les Salons parisiens, Roger Chastel s'installe définitivement à Saint-Germain-en-Laye en 192810 dans une maison passablement délabrée du xviie siècle15. Il donne alors quelque temps des cours dans une école privée pour jeunes anglaises6. Il rencontre en 1930 Paul Guillaume16 qui le met en relation avec Jeanne Castel. C'est dans sa galerie, rue du Général-Beuret17 puis avenue de Messine, qu'il présente en 1930, 1934 et 1935 ses trois premières expositions personnelles10. Paul Guillaume accompagne également chez Jean Mistler et sa femme dont Chastel fera le portrait en 1933. Séjournant en 1931 sur la Côte d'azur chez les parents de sa femme, il peint des paysages.

Roger Chastel obtient en 1932 pour Nature morte au coquillage rose le « Grand Prix de Peinture » créé par Jacques Darnetal et doté par Georges Bernheim, exposant la même année à la galerie Georges Bernheim, rue La Boétie10. La galerie Paul Guillaume l'expose en 1933.