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MONIQUE. CHAPEAU DE MARTHE COLLOT. ZINOVIEV. GAZETTE DU BON TON

MONIQUE. CHAPEAU DE MARTHE COLLOT. ZINOVIEV. GAZETTE DU BON TON

100,00 €
TTC

Nº 3 GAZETTE DU BON TON. PLANCHE 21. 1924-1925

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne. 

Détails du produit

PCH-71

Fiche technique

Année
1924-1925
Hauteur
24,5
Largeur
19
Pays
Francia
Conservation
A
Impression
Lithographie coloriée
Technique
Pochoir
Auteur
RUEGG, Madeleine

La description

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne. C'était le magazine de mode de l'époque. Les artistes étaient constamment en compétition pour illustrer les dernières tendances de la mode parisienne. Comme l'attestent ces lithographies pochoirs, le style et la féminité emblématique de ces illustrations ont fait que les articles présentés devenaient incontournables.

Cette lithographie pochoir - créé lorsque des couches individuelles de couleurs sont ajoutées à la main à une lithographie à l'aide d'un pochoir.

Alexandre Zinoview dit Zino est un peintre russe et français de la première moitié du xxe siècle. Son œuvre éclectique, que l'on peut admirer notamment à l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, au Musée des Années Trente, à la Manufacture de Roubaix [archive] et au Musée de la Grande Guerre [archive] de Meaux, prend la forme de nombreuses peintures et gravures, mais aussi de dessins, de décors de théâtre ou de gravures de mode.

Connu notamment pour son œuvre de dessinateur et décorateur pendant les Années folles, il a été récemment redécouvert comme un personnage singulier du Montparnasse des années 1910 et un peintre de guerre original de la Grande Guerre.

Zinoview fait en effet partie des nombreux artistes étrangers engagés à l'appel de Blaise Cendrars dans la Légion étrangère pour défendre leur patrie d'adoption. Il y servira pendant toute la durée de la guerre, notamment comme interprète auprès des troupes russes engagées en France. Sans aucun privilège ou statut lié à son talent artistique, il combat parmi les soldats, par exemple sur le Chemin des Dames en 1917 lors de l'engagement du Corps expéditionnaire russe en France et rend compte, sur le champ de bataille, de son expérience par de nombreux dessins et tableaux qui dévoilent la vie intérieure complexe des soldats tout autant que leurs rudes conditions de vie matérielle.

Cette œuvre de guerre, conservée intégralement dans son fonds d'atelier par l'artiste de son vivant, de même que son journal du front [archive], n'a pu être exposée et redécouverte que récemment et a donné lieu à des travaux historiques qui ont permis de reconstituer la trajectoire originale de l'artiste.