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PASTORALE. GALANIS. GAZETTE DU BON TON.

PASTORALE. GALANIS. GAZETTE DU BON TON.

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Nº 1 GAZETTE DU BON TON. PLANCHE 6. 1924-1925

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne.

Détails du produit

PCH-58

Fiche technique

Année
1924-1925
Hauteur
24,5
Largeur
19
Pays
Francia
Editeur
Gazette du Bon Ton
Conservation
A
Impression
Gravure sur bois
Technique
Pochoir
Auteur
GALANIS, Demetrios

La description

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne. C'était le magazine de mode de l'époque. Les artistes étaient constamment en compétition pour illustrer les dernières tendances de la mode parisienne. Comme l'attestent ces lithographies pochoirs, le style et la féminité emblématique de ces illustrations ont fait que les articles présentés devenaient incontournables.

Cette lithographie pochoir - créé lorsque des couches individuelles de couleurs sont ajoutées à la main à une lithographie à l'aide d'un pochoir.

Demetrios Emmanuel Galanis, dit aussi Démétrius-Emmanuel Galanis1, est un peintre et graveur grec naturalisé français né à Kymi (île d'EubéeGrèce) le 17 mai 1879 et mort à Athènes le 20 mars 19662.

D'abord dessinateur satirique, puis paysagiste, il s'est ensuite consacré à la gravure.

Demetrios Galanis entre dans l’atelier de Fernand Cormon à École des beaux-arts de Paris en 1900. Il collabore dans des journaux comiques ou satiriques français, tels que L'Assiette au Beurre3Le Cri de Paris4Gil BlasLe RireLe Canard Sauvage5Le Témoin, et allemands, tels que SimplicissimusLustige Blätter, où collabore également Pascin, qu’il présentera aux journaux français lors de son arrivée à Paris en 1907. Pour ces journaux, il dresse un vaste panorama des lieux de plaisirs parisiens. Parallèlement, Galanis réalise des affiches publicitaires6.

Dès 1904, il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts, puis au Salon d’automne, au Salon des humoristes et au Salon des indépendants.

À Paris, Galanis fréquente les milieux intellectuels et rencontre Jean MoréasAndré DerainHenri Matisse et Aristide Maillol. Son esthétique est plus proche de celle de Maillol que de Matisse. Il est le premier artiste d'origine grecque à être reconnu comme un membre à part entière de l'avant-garde européenne. En 1912, il participe avec les cubistes à l’exposition de la Section d’Or. Son œuvre peint est essentiellement composé de paysages, surtout du Midi, et de natures mortes, dont il expose trois numéros au Salon des indépendants de 1914. Lors de la Première Guerre mondiale, il s’engage dans la Légion étrangère et, à Corfou, il acquiert la nationalité française.

À son retour, Galanis abandonne le dessin de presse et s’adonne à la gravure. D’abord la gravure sur bois puis les eaux-fortes. Pour la gravure sur bois, il use d’une technique des illustrateurs du xixe siècle : le vélo, burin à deux ou six tranchants permettant de tracer simultanément deux ou six lignes parallèles.

En 1920, année durant laquelle il achève son Nu assis, il participe à une exposition aux côtés d'autres tenants de l'art moderne tels que Matisse et Georges Braque et en 1921 avec Juan GrisRaoul DufyMarc Chagall et Pablo Picasso.

Au début des années 1920, très connu en France, Galanis prépare des représentations à BruxellesLondres et New York. En 1922, une première exposition personnelle lui est consacré à la galerie La Licorne et soulève l'enthousiasme des critiques et conforte sa réputation. Le Nu assis est parmi les œuvres exposées. Dans sa préface du catalogue de l'exposition, André Malraux décrit son travail comme « étant capable de provoquer des émotions comparables à celles de Giotto »7.

En 1922, la presse parisienne (Le Crapouillot) rend compte de l’exposition des artistes Constant Le Breton, Jean Lébédeff,Paul Hermann, Roger-Maurice Grillon, Jacques Beltrand, Robert Bonfils, Louis Bouquet, Paul-Émile Colin, Georges Gimel, Démétrios Galanis, Carlègle, André Deslignères et de leurs bois gravés à la galerie Le Nouvel Essor, qui précède leur accrochage commun, au début de l’année 1923, au Salon de la Société de la gravure sur bois originale, au pavillon de Marsan.

Pour l'Exposition universelle de 1937 à Paris, Galanis réalise quatre timbres au type « Génie » qui furent émis le 15 septembre 19368.

Professeur aux Beaux-Arts de Paris, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1945.