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LES COURSES OU GAGNERONT-ILS? PIERRE MOURGUE. GAZETTE DU BON TON

LES COURSES OU GAGNERONT-ILS? PIERRE MOURGUE. GAZETTE DU BON TON

100,00 €
TTC

Nº 9 GAZETTE DU BON TON. PLANCHE 48. 1924

La Gazette du Bon Ton est une revue de mode fondée à Paris fin 1912 par Lucien Vogel et Michel de Brunhoff, constituée principalement d'articles et d'illustrations de mode à l'intention de l'aristocratie parisienne.

Détails du produit

PCH-42

Fiche technique

Année
1924
Hauteur
24,5
Largeur
19
Pays
Francia
Editeur
Gazette du Bon Ton
Conservation
A
Impression
Lithographie coloriée
Technique
Pochoir
Auteur
MOURGUE, Pierre

La description

Il n'y a pas beaucoup d'informations biographiques sur qui nous avons affaire aujourd'hui, Pierre Mourgue. Son origine française est connue et on suppose qu'elle est née à la fin du XIXe siècle. Ses premières œuvres sont restées dans les illustrations d'un des principaux magazines de mode parisiens des premières décennies du XXe siècle, la "Gazette du Bon Ton". Ce magazine prestigieux, fondé en 1912 par Lucien Vogel et distribué par Condé Nast, s'est fait connaître en Amérique sous le nom de "Gazette du Bon Genre" et avec d'autres traductions telles que "Journal of Good Taste" ou "Journal of Good Style" et s'est démarqué de le début, par la participation en elle des plus grands illustrateurs du moment. Parmi eux, Mourgue.

Lorsque Condé Nast reprend «Vogue», il intègre bientôt plusieurs des illustrateurs collaborateurs de la «Gazette du Bon Ton», l'un d'eux, Pierre Mourgue, déménage à New York et commence à créer pour le magazine nord-américain, fournissant ainsi la touche parisienne nécessaire pour donner du prestige à «Vogue» avec le lien avec la Mecque de la mode.

Mais Mourgue ne se limitait pas à travailler exclusivement pour "Vogue". Son travail a couvert de nombreux autres domaines, du travail promotionnel pour des produits spécifiques ou en tant que collaborateur régulier des grands créateurs de mode du moment. Lucien Lelong, Jacques Griffe, Givenchy, la maison Vionnet, Nina Ricci, Balenciaga, Dior, Jacques Fath ... font partie des designers qui ont utilisé leur art pour communiquer leurs idées. De plus, des chapeliers, des bijoutiers comme Camille Roger Chapeaux, Claude Saint-Cyr, Gabrielle, Blanche et Simone, entre autres noms dans le monde de l'apparence.

Comme l'exige la politique éditoriale de Nast, les femmes créées par Mourgue, comme celle d'autres illustrateurs de son temps comme son collègue Pierre Brissaud, Mourgue, devaient transmettre de la vitalité et être en phase avec leur temps. Mais ce qui distingue Pierre, c'est sa capacité à varier cette communication, tant dans le message que dans la manière de le transmettre tout au long de son activité.

Ainsi, nous voyons comment la «nouvelle femme» des années 20 apparaît dans ses images au volant d’une voiture, appelant au téléphone, fumant… comme si c’était de vrais battants »et elles étaient dans un style« art déco »marqué. D'un autre côté, si nous nous arrêtons à ses œuvres des années suivantes, la différence marquée de l'environnement, des attitudes et, bien sûr, du style illustratif, nous renvoie à l'austérité typique des années de guerre, mettant en évidence cet élément essentiel de `` La mode des années 40 ressemble à la coiffure féminine.

Avec l'avènement, le triomphe et la permanence du "New Look", Mourgue continue d'adapter son art aux exigences du nouveau canon de la beauté. Chaque mode, plus que les vêtements, cache des messages de différentes manières. La «New Look woman» avec son attitude sophistiquée et super féminine, exigeait un autre type d'illustration et d'autres attitudes… et le génie de Mourgue réussit….
Il n'y a pas beaucoup d'informations biographiques sur qui nous avons affaire aujourd'hui, Pierre Mourgue. Son origine française est connue et on suppose qu'elle est née à la fin du XIXe siècle. Ses premières œuvres sont restées dans les illustrations d'un des principaux magazines de mode parisiens des premières décennies du XXe siècle, la "Gazette du Bon Ton". Ce magazine prestigieux, fondé en 1912 par Lucien Vogel et distribué par Condé Nast, s'est fait connaître en Amérique sous le nom de "Gazette du Bon Genre" et avec d'autres traductions telles que "Journal of Good Taste" ou "Journal of Good Style" et s'est démarqué de le début, par la participation en elle des plus grands illustrateurs du moment. Parmi eux, Mourgue.

Lorsque Condé Nast reprend «Vogue», il intègre bientôt plusieurs des illustrateurs collaborateurs de la «Gazette du Bon Ton», l'un d'eux, Pierre Mourgue, déménage à New York et commence à créer pour le magazine nord-américain, fournissant ainsi la touche parisienne nécessaire pour donner du prestige à «Vogue» avec le lien avec la Mecque de la mode.

Mais Mourgue ne se limitait pas à travailler exclusivement pour "Vogue". Son travail a couvert de nombreux autres domaines, du travail promotionnel pour des produits spécifiques ou en tant que collaborateur régulier des grands créateurs de mode du moment. Lucien Lelong, Jacques Griffe, Givenchy, la maison Vionnet, Nina Ricci, Balenciaga, Dior, Jacques Fath ... font partie des designers qui ont utilisé leur art pour communiquer leurs idées. De plus, des chapeliers, des bijoutiers comme Camille Roger Chapeaux, Claude Saint-Cyr, Gabrielle, Blanche et Simone, entre autres noms dans le monde de l'apparence.

Comme l'exige la politique éditoriale de Nast, les femmes créées par Mourgue, comme celle d'autres illustrateurs de son temps comme son collègue Pierre Brissaud, Mourgue, devaient transmettre de la vitalité et être en phase avec leur temps. Mais ce qui distingue Pierre, c'est sa capacité à varier cette communication, tant dans le message que dans la manière de le transmettre tout au long de son activité.

Ainsi, nous voyons comment la «nouvelle femme» des années 20 apparaît dans ses images au volant d’une voiture, appelant au téléphone, fumant… comme si c’était de vrais battants »et elles étaient dans un style« art déco »marqué. D'un autre côté, si nous nous arrêtons à ses œuvres des années suivantes, la différence marquée de l'environnement, des attitudes et, bien sûr, du style illustratif, nous renvoie à l'austérité typique des années de guerre, mettant en évidence cet élément essentiel de `` La mode des années 40 ressemble à la coiffure féminine.

Avec l'avènement, le triomphe et la permanence du "New Look", Mourgue continue d'adapter son art aux exigences du nouveau canon de la beauté. Chaque mode, plus que les vêtements, cache des messages de différentes manières. La «New Look woman» avec son attitude sophistiquée et super féminine, exigeait un autre type d'illustration et d'autres attitudes… et le génie de Mourgue réussit….